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Afin de comprendre comment Damien en est venu a imprimer les " Portes de l'enfer". Il faut faire un retour dans son enfance.

Des l'âge de 7 ans ces parents partent marcher chaque jour dominical. Un grand tour le long de chemins pédestres en nature.

Il y découvre alors les grandes étendues bordées de foret, ces premiers souvenirs de "ruines", et les abords du chemin duquel il ramène souvent des victuailles.

Par la suite a l'âge de 12 ans, il ce prend pour passion pour le skate-board et ce qui l'entoure. Cela change sa manière de voir et appréhender les espaces. L'environnement urbain et surtout l'architecture qui est détournée pour s'amuser. Etre le premier a pratiquer un spot était le jeu favori de Damien. Il aimait explorer le moindre recoin de chaque patelin pour être cet explorateur défricheur qu'il est toujours.

Début des années 2000 , le skate lui fait découvrir le "Graffiti" qu'il ce met alors a pratiquer sans vergogne, encore une fois c'est l'environnement extérieur en constant changement qui l'intéresse. Il souhaite en faire partie comme une publicité que l'on oublie jamais, il choisit ses armes en fonction des combats et il peint. Comme auparavant son regard sur la Vie change et tout devient support.

De fil en aiguille son dépôt de peintre Vandal se transforme en un vrai atelier, lieu d'expérimentations diverses au cours desquelles il découvrira par

 

hasard le monotype en  appliquant de la peinture  sur une plaque de pvc qu'il applique ensuite sur le support pour y créer l'empreinte. 

En 2016 il s'aide de son apprentissage de l'estampe pour imprimer les pièces qu'il cotoye depuis toujours le long du chemin. Les bouches d'égouts de la ville de Saint-Etienne seront alors ses supports qu'il imprime a l'aide de ses outils de peintre en Bâtiment , peinture Glycéro noire sur papier canson blanc. Ce qui deviendront les "Portes de L'enfer".

La matière et la texture l'obsèdent  c'est pour cette raison qu'il utilise comme peinture de la Glycéro noir brillante afin de déposer une couche de peinture qui ce révèle en lumière rasante. Ce qui fait ressortir le motif. Il ne peint pas, il relève.

Il prend l'empreinte et en même temps il laisse le support voilée de noir. 

Tel un imprimeur, collecteur, archiviste, conservateur de surfaces.

 

                                                                                        "Relever le support afin de le révéler "

 

 

 

Série de 30 Monotypes de bouches d'égouts réalisés en 2016 au sein de la Ville de Saint-Etienne. 

Peinture Glycéro sur papier Canson.

Travail d'archive et de collection avec l'environnement urbain.

Monotypes noir glycero sur papier canson blanc 180g. 2016.

© 2022 par Damien Cottin Faveyrial. 

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